Cet après-midi s'est passé l'oral du Parti Socialiste avec Ségolène Royal, Lionel Jospin, Jack Lang, Dominique Strauss-Kahn, Martine Aubry, Laurent Fabius et François Hollande. Face à tous ces candidats qui sont loin d'être unitaires, je regrette l'absence de Bernard Kouchner, la seule personnalité de gauche que j'estime positivement et dont je ne suis pas le seul à le penser en tant qu'adhérent de l'UMP.
Dans les discours de ces 7 prétendants, on a retrouvé un programme commun : battre la droite. Il faudrait déjà, tout d'abord, que le PS pense à battre l'extrême droite avant de vaincre ensuite la droite, chose qu'elle n'a pas faite en 2002. Mais pourquoi cet acharnement anti-droite ? Et je dirai plus précisément, pourquoi cet acharnement anti-Sarkozy ? (faudrait déjà rappeller que Nicolas Sarkozy n'a pas encore lancer sa candidature aux primaires de l'UMP), la réponse est toute simple : Monsieur Sarkozy est le seul homme politique capable d'apporter un nouvel espoir, une nouvelle ambition à la France. Et cela, le Parti Socialiste n'est nullement capable de le faire. Ah si, François Hollande, le premier secrétaire du PS a lancé une idée si la gauche gagne les élections de 2007 : pas de baisse d'impôts. Mais on le sait tous, le Parti Socialiste a la fâcheuse habitude d'augmenter les impôts dès qu'ils sont au pouvoir, la preuve par les régions avec +20 % d'augmentations en Ile de France, + 30 % en PACA, et même + de 50 % en Languedoc-Roussillon et j'en passe bien sûr. Et tout ceci a une conséquence immédiate sur le pouvoir d'achat. Par rapport au impôts d'ailleurs, je fais une petite paranthèse, je félicite le Ministre du Budget, Jean-François Copé, d'avoir annoncé la baisse de l'impôt sur le revenu en Janvier 2007 grâce à la réforme fiscale qui se mettra en place à la même période.
En tout cas, les citoyens français n'attendent pas ceci d'un programme d'un parti politique pour 2007, mais d'un réel programme d'ambition et d'avenir pour notre pays.
C'est pourquoi, voter PS en 2007 serait un vote perdant pour l'avenir de la France, les discours des prétendants du PS ne font que renforcer cette opinion.
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